Comment rendre ta com’ plus lisible sans perdre en impact

Sarah Borderon

Tu bosses sur un post, une page ou un message… mais au final, personne ne comprend vraiment où tu veux en venir.
Trop d’idées, pas assez de clarté ? Tu n’es pas seul.
Rendre sa com lisible, ce n’est pas “faire simple pour faire joli”.
C’est rendre ta pensée accessible sans l’appauvrir. Et ça, c’est tout un art.


1. Supprime le bruit

🧹 Nettoie ton texte comme tu ferais du tri dans ta chambre.

Blabla inutile, tournures bureaucratiques, phrases à rallonge, doubles négations : tout ça brouille ton message.

Exemple :

  • « Notre solution vise à optimiser les démarches dans une logique de facilitation d’usage. »
  • « Notre outil simplifie vos démarches. »

👉 Ton message doit respirer. L’idée, c’est pas de faire court à tout prix, mais de faire clair. Si ça se lit sans effort, ça marque.


2. Structure ce que tu veux dire

🧱 Une idée = un paragraphe. Toujours.

Même dans un post LinkedIn, un mail ou une description Instagram.
Utilise :

  • des titres pour guider l’œil,
  • des listes pour alléger,
  • des phrases courtes pour percuter.

📌 Si tu mélanges tout dans un seul bloc, tu perds ton lecteur avant même qu’il comprenne ce que tu proposes.


3. Ne sacrifie pas ta personnalité

💬 Clarté ≠ fadeur.

Ce n’est pas parce que tu simplifies que tu dois parler comme un robot.
Ton ton, ton style, tes expressions : c’est ce qui te rend crédible et humain.

➡️ Ce que tu veux, c’est que la personne en face comprenne ce que tu dis et qui tu es.


4. Anticipe la lecture en diagonale

👀 Les gens ne lisent pas, ils scannent.

Aide-les :

  • Mots-clés en gras
  • Emoji ou tirets pour aérer
  • Questions pour relancer

Tu veux que même un lecteur pressé capte l’essentiel en 10 secondes. C’est ça, l’impact.


💡 À tester

Prends ton dernier post, ton dernier mail ou ta dernière bio.

  • Supprime 30% des mots
  • Ajoute un titre clair + un emoji
  • Vérifie que chaque paragraphe contient une seule idée

Regarde ce que ça change. Tu risques de te surprendre.

Article de Sarah Borderon